Saint Sigismond
Article mis en ligne le 6 novembre 2022
dernière modification le 14 décembre 2022

Église Saint Sigismond

Historique

L’église actuelle de Saint-Sigismond a environ 160 ans, et est construite à l’emplacement d’une plus ancienne église qui tombait en ruine sous le poids des siècles et des différentes guerres civiles. La localité de Saint-Sigismond est implantée au cœur des marécages. A l’origine, l’église Saint-Sigismond est un prieuré-cure des chanoines réguliers de Nieul-sur-l’Autise mais aujourd’hui elle dépend du diocèse de Luçon. En 1601, on apprend que l’édifice est en ruine et sans couverture. Au début du XIXe siècle, l’église de Saint-Sigismond se trouve toujours dans un état déplorable (charpente pourrie, voûtes endommagées par les gouttières). En 1838, le principe d’une reconstruction est adopté en collaboration avec la commune. Le curé Méchineau fait aboutir le projet et le 30 mai 1842, la première pierre de l’édifice est posée. Les travaux durent deux années et la nouvelle église est bénie le 15 Mai 1844 par Monseigneur Soyer, évêque de Luçon. La nef actuelle est l’œuvre de l’architecte, Jean-Firmin Lévêque. A cette époque, Saint-Sigismond compte 1280 habitants. La paroisse étant très pauvre, l’intérieur manque d’aménagement. La commune doit alors de nouveau intervenir financièrement pour l’église et pour la reconstruction du presbytère en 1871. En 1873, l’église est trop petite pour recevoir tous les fidèles. Alors, l’église de Sainte-Christine, située à 4 km, est érigée en succursale de Saint-Sigismond. Il en est de même pour Le Mazeau en 1891.

Architecture intérieure

En 1888, l’église de Saint-Sigismond est agrandie et des peintres ornent modestement la voûte en bois. Le chœur actuel est conçu sur les plans de l’architecte, M. Charrier. On peut admirer également, au fond du chœur, quatre statues représentant de gauche à droite : Sainte Jeanne d’Arc dans son armure, le Sacré Cœur ; saint Sigismond ; l’Archange saint Michel terrassant un dragon symbolisant le mal. A gauche sur le petit autel, on remarque une statue de la Vierge à l’Enfant, à droite saint Joseph et l’Enfant Jésus, au-dessus de la petite porte par laquelle on accède au clocher, sainte Thérèse de l’enfant Jésus et au fond de la nef centrale saint Antoine de Padoue semble veiller sur les fidèles. Les fenêtres munies de verre simple laissent largement entrer la lumière extérieure dans l’édifice. Sur les murs des nefs latérales, se trouvent des tableaux représentant le chemin de croix, la montée de Jésus au Calvaire.

Un autel en marbre est installé, sous lequel est représenté, en relief, la Cène, dernier repas du Christ avec les 12 apôtres.



Dans la même rubrique

Bouillé Courdault
le 6 novembre 2022
Benet
le 6 novembre 2022
Damvix
le 6 novembre 2022
par MJG
Le Mazeau
le 6 novembre 2022
Maillé
le 6 novembre 2022
par MJG