Voici l’annonce, à ce sujet, que nous faisait le Père Joseph de Dinechin dans le bulletin paroissial du mois de septembre dernier.
" Nous sommes un groupe de 28 pèlerins de Taïwan, dont 3 hommes et 25 femmes ! La plupart sont des retraités, car les taïwanais actifs n’ont que très peu de vacances.
Deux tiers de ces pèlerins viennent de la petite ville de Hualien qui se trouve sur la côte Est de Taïwan, et où est établie la paroisse Saint François d’Assisse dont je suis le curé depuis 4 ans. Parmi ceux-là, la plupart sont issus de l’ethnie aborigène Amis (ou Amitzu ) qui est l’ethnie native de cette partie de Taïwan ( la plaine située à l’Est de la chaine de montagne). D’autres pèlerins viennent de la capitale Taipei, de divers groupes et paroisses, et d’ethnie chinoise (Han ou autres).

Nous préparons un pèlerinage en France depuis plusieurs années, et c’est cette année qu’il peut finalement se réaliser, du coup, nous avons décidé d’y ajouter l’Italie, pour faire l’expérience du pèlerinage jubilaire à Rome, et aussi visiter Assise qui est al ville du Saint patron de notre Paroisse. En France, nous visiterons Paris ( Notre-Dame, Montmartre, les Missions Étrangères ), l’abbaye de Solesmes, Saint Laurent s/ Sèvre, la Paroisse de Benet, Lourdes, Saint Maximin La Sainte Baume, Cotignac, Fréjus. En Italie, Florence, Assise et Rome.
Comme vous le voyez, la particularité de notre pèlerinage est qu’à côté des incontournables grands lieux de pèlerinage, nous souhaitons rencontrer des communautés et des lieux moins connus : petits sanctuaires, communautés monastiques ( car il y en a très peu à Taïwan), mais aussi une communauté paroissiale, celle de Benet.
Je trouve que faire un pèlerinage, ce n’est pas seulement voir de belles pierres, mais aussi rencontrer les pierres vivantes qui font l’Église, ce Corps auquel nous appartenons tous. J’ai souhaité que nos pèlerins puissent durant l’espace de quelques heures faire l’expérience de la vie ordinaire des familles catholiques françaises en les rencontrant chez eux, et en pouvant partager les joies et les épreuves de ce qui fait nos vies de croyants, dans des contextes culturels bien différents. Bien sûr il y aura la barrière de la langue, car nos pèlerins pour la plupart ne parlent que le chinois (et l’Amis). Seulement certains d’entre eux parlent quelques mots d’anglais. Mais ce n’est pas grave : en plus des outils modernes (Google traduction), beaucoup peut se communiquer par gestes ou par ressenti. L’essentiel étant de faire une expérience de l’universalité de l’Église dans une communauté particulière et enracinée.
Un grand merci à la Paroisse de Benet et au père Thierry de nous accueillir à la messe du 5 octobre.
Merci beaucoup, et en union de prières !
P. Joseph de Dinechin