J’ai fait un rêve (Martin-Luther King)
Article mis en ligne le 31 octobre 2008
dernière modification le 5 février 2013

"J’ai fait un rêve aujourd’hui, j’ai rêvé qu’un jour sur les collines rousses de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils de ceux qui furent leurs maîtres, prendraient place tous ensemble à la table de la fraternité et rompraient le même pain.
Quand nous laisserons sonner la cloche de la liberté, dans chaque village et dans chaque hameau, dans chaque Etat et dans chaque ville, nous pourrons alors faire avancer le jour où tous les enfants de Dieu, les Noirs et les Blancs, les Gentils, les Protestants et les catholiques, pourront se tenir les mains et chanter les paroles de ce vieux cantique noir : "Libres enfin. Grâce en soit rendue au Dieu Tout-Puissant, nous sommes enfin libres."

"Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance de la Bonne Nouvelle, j’affirme avec audace ma foi dans l’avenir de l’humanité..
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de croire que l’être humain ne soit qu’un fétu de paille ballotté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité d’influencer en quoi que ce soit le cours des événements.
Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent que l’homme est à ce point captif de la nuit sans étoiles du racisme et de la guerre, que l’aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je refuse de faire mienne la prédiction cynique que les peuples descendront l’un après l’autre dans le tourbillon du militarisme vers l’enfer de la destruction thermonucléaire.

Je crois que la vérité et l’amour sans conditions auront le dernier mot effectivement. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent, il reste l’espoir d’un matin radieux.
J’ose croire qu’un jour tous les habitants de la terre pourront recevoir trois repas par jour pour la vie de leur corps, l’éducation et la culture pour la santé de leur esprit, l’égalité et la liberté pour la vie de leur cœur.
Je crois également qu’un jour, toute l’humanité reconnaîtra en Dieu la source de son amour.
Je crois que la bonté salvatrice et pacifique deviendra un jour la loi. Le loup et l’agneau pourront reposer ensemble, chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et personne n’aura plus raison d’avoir peur."

Martin-Luther King

Retour aux Textes pour prier