SOLIDARITE HIMALAYA
Depuis un certain nombre d’années, avec ma femme nous sommes très intéressés par le Tibet, les pays et les peuples de l’Himalaya. Nous faisons partie d’associations et nous parrainons une petite fille vivant à Dharamsala (Inde).
Nous avons fait 2 voyages dans cette région et j’ai voulu y retourner en mêlant l’utile et l’agréable.
J’ai passé le mois d’août 2009 au Népal, pour participer à un chantier humanitaire organisé par l’association SOLHIMAL (SOLidarité HIMALaya), association basée à Strasbourg.
SolHimal est une association humanitaire créée pour apporter une aide aux populations himalayennes, vivant en Inde et au Népal.
L’action humanitaire de SolHimal se décline sur plusieurs axes :
– Parrainage d’enfants, d’étudiants, de personnes âgées, de familles, de moines et de nonnes.
– Montage et financement de projets dans divers domaines (santé, éducation, formation professionnelle, agriculture, approvisionnement en eau...)
- Organisation de voyages, chantiers et missions à caractère humanitaire en Inde et au Népal
– Réalisation d’expositions ventes d’artisanat himalayen qui permettent aux artisans de toucher une juste rémunération.
GENERALITES SUR LE PAYS
Le Népal est un petit pays (147 000 km2) coincé entre deux géants : l’Inde et la Chine.
Le Népal est le pays où il y a la plus grande variation d’altitude au monde. Dans la plaine, au sud, l’altitude peut être inférieure à 100 m, et 150 km plus loin, l’Everest culmine à 8850 m ; entre les deux se trouve une région appelée « région des collines ».
des sommets à plus de 8000 m des cultures en terrasse
C’est un pays essentiellement agricole dont la capitale Kathmandu est la seule grande ville.
La grande majorité de la population est hindouiste (87 %), 8% sont bouddhistes.
... Temple hindouiste
et ci-dessus à droite : grand stupa bouddhiste
LE CHANTIER DU MOIS D’AOUT
Je suis parti sac au dos et me suis retrouvé dans un groupe de 24 personnes. Ce groupe était très féminin (20 sur 24), très varié en origine géographique (des participants venus de toute la France). Il était composé majoritairement d’étudiants, d’institutrices et professeurs. J’étais l’exception par mon âge et mon statut de retraité.
C’était la période de la mousson et pendant qu ‘en France on avait un été bien chaud et sec, là-bas il pleuvait très souvent (400 mm d’eau environ en juillet et autant en août). Et qui dit « mousson » dit aussi « sangsues » !!
Nous avons passé quelques jours à Kathmandu pour essayer de développer le sponsoring. Nous avons fait du démarchage auprès des hôtels et des agences de voyage de Kathmandu pour les sensibiliser aux actions menées par l’association en faveur des enfants Népalais. Nous leur demandions de faire de la publicité de ces actions auprès des touristes , en espérant développer ainsi le nombre des parrains.
le monastère de Benchen où nous logions
dans une rue de Kathmandu
Puis nous avons passé trois semaines dans une vallée située à 25 km au nord de Kathmandu, vallée où il y a plusieurs villages aux habitations très dispersées dans les collines situées un peu en dessous de 2000 m d’altitude.
Les travaux étaient variés.
– construction de poubelles près des écoles et sensibilisation des écoliers au problème du traitement des déchets
– aménagement de cuisines dans les écoles dans le cadre du programme alimentaire :
distribution de repas avant l’école
– peinture dans les écoles et les maisons des femmes :
– participation aux travaux des groupes de femmes :
En résumé, c’est une aventure très enrichissante. Rester trois semaines dans la même vallée est une expérience très différente d’un voyage où l’on ne fait que passer sans vraiment s’arrêter. On a le temps de voir la vie quotidienne des habitants et de la partager un peu. L’enjeu d’une telle mission est l’échange, le partage, la rencontre, la découverte d’une culture différente.
J’espère renouveler cette expérience dès que je le pourrai.
Pour avoir plus d’information sur l’association, rendez-vous sur son site :
http://www.solhimal.org/
Jean Poillion