Histoire de la fondation de la Communauté des Oblates de Ste Thérèse
Article mis en ligne le 16 janvier 2009
dernière modification le 3 juillet 2019

La Congrégation des Oblates de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus a pour Fondation un prêtre Vendéen, le Père Gabriel martin, Missionnaire diocésain de Luçon.

Né en 1873, ordonné prêtre en 1896, le Père Martin fut appelé par son Evêque, huit ans plus tard, à prendre en charge l’oeuvre des Missionnaires diocésains.
C’est dans l’exercice de ses nouvelles fonctions qu’il découvre une région déchristianisée du diocèse : la Plaine.
En 1908, il lit "L’appel aux petites âmes" de Thérèse de Lisieux. Désormais sa vie spirituelle en est transformée, comme aussi son apostolat. Le prédicateur de la Justice divine va se transformer en ambassadeur de l’Amour Miséricordieux et répandre, par tous les moyens en son pouvoir, l’esprit d’Enfance Spirituelle.

Le Père Martin forme le projet de fonder une Congrégation de religieuse en vue de procurer aux prêtres, dans les paroisses, des ouvrières toutes données à la rechristianisation de la Plaine par la prière et par les oeuvres. Sa première rencontre avec Mademoiselle Douillard en 1919, lui apporte l’espérance de réaliser bintôt son désir.

C’est ainsi que le 25 juin 1924 arrive à Chaillé les Marais Béatrix Douillard - plus tard Mère Marie Thérèse de la Miséricorde - accompagnée de Marguerite Choblet qui partage ses désirs de vie religieuse apostolique sous l’égide de sainte Thérèse.
Avec d’autres compagnes venues les rejoindre plus tard, elles se mettent au service de la population assurant, dans cette plaine, le soin des malades et les oeuvres paroissiales.
Pratiquant la Petite Voie d’Enfance Spirituelle, dans l’inconnu de l’Avenir, Béatrix, choisie par Dieu pour être à la base de la Congrégation des Oblates de Sainte Thérèse, fait preuve d’une confiance inébranlable, d’un complet abandon et s’efforce de vivre "l’esprit" de Sainte Thérèse et d’y former ses compagnes. Par son exemple et par son exhortation, elle leur communique son amour de l’Église et son zèle pour le salut des âmes. Elle développe en elle cet esprit missionnaire de Thérèse qui disait : "...je voudrais parcourir la terre, prêcher ton Nom et planter sur le sol infidèle ta Croix Glorieuse..."

Quelques jalons de sa vie :
 26 juin 1878 : naissance de Béatrix Douillard à Montaigu (Vendée)
 Juillet 1919 : au cours d’une retraite, rencontre avec le Père Martin.
 25 juin 1924 : Béatrix fait ses adieux à sa famille et arrive à Chaillé les Marais (Vendée)
 6 avril 1933 : Profession religieuse de Mère Marie-Thérèse de la Miséricorde. Celle-ci sera Supérieure générale de l’Institut jusqu’en 1951
 27 décembre 1959 : en la fête de Saint Jean, Mère Marie-Thérèse de la Miséricorde rencontre le Dieu de Miséricorde.

Dès les débuts de "l’Œuvre", le Père Gabriel martin et Béatrix eurent le pressentiment que les Sœurs partiraient en mission hors de France. En 1948, plusieurs vont commencer à partir en terre Africaine. Le 30 octobre, des Sœurs s’embarquent pour le Centrafrique et l’année suivante pour le Tchad.

Les Sœurs s’emploient à la formation des femmes, à la pastorale ; elles travaillent dans les hôpitaux et ouvrent des écoles pour les filles.